Le verger

Que ce soit chez les Grecs, les Egyptiens, les Hindous, les Indiens, les Celtes ou les Hébreux, l’arbre a toujours été vénéré et a occupé un rôle majeur dans les rites et les mythes. L’Homme en se sédentarisant s’est mis à cultiver des plantes pour sa subsistance, et bien sûr, il a planté des arbres pour se nourrir et se protéger. De là sont nés les vergers. Non seulement les vergers servent à produire des fruits pour l’alimentation, mais aussi pour certains rites. Ils participent à la protection contre les intempéries ou les maladies des cultures ou des troupeaux, actuellement appelés « culture en agroforesterie ».

 

Poires, fleur de pêcher, sauge

 

La géobiologie se veut être une thérapie douce pour nos habitats, en reprenant ce que les anciens faisaient pour choisir et construire un lieu de vie. Une fois le lieu choisi, il est indispensable, de fait de la sédentarisation, de penser aux besoins nutritionnels des habitants. L’implantation des cultures vivrières était élaborée en fonction du lieu, des forces telluriques et cosmiques qui y règnent. Beaucoup d’entre nous ont oublié ce savoir. En effet, en Corse, les anciens vergers et les chataigneraies sont implantés à des endroits précis autour des villages afin d'harmoniser les énergies subtiles entre les abres cultivés, le village et les courants telluriques. Laisser à l'abandon ces espaces peut générer des énergies moins positives qu'au moment de l'exploitation et la culture des arbres.

 

L’eau est indispensable à la vie. En communication directe avec le monde souterrain, elle a de tout temps engendré des mythes : de la fontaine de Jouvence à celle de Nonza. Elle dispensait immortalité, savoir ou guérison, à ceux qui venaient à la source s’y abreuver. Apporter de l’eau à une culture est vital, surtout en climat méditerranéen, il est donc intéressant de pouvoir faire un forage s'il n'y a pas de possibilité de récupérer l'eau de pluie ou d'une rivière (tout en respectant les éventuelles sources en aval). Afin d’économiser l’eau, différentes solutions existent : la première est le choix des variétés d’arbres fruitiers à cultiver, la deuxième est le moment et la méthode d’arrosage. En arboriculture, l’arrosage est primordial pour les jeunes arbres, le temps que le système racinaire soir bien développé. En effet, au bout de quelques années, les racines couvrent une surface importante et s’enfoncent profondément afin de puiser les réserves souterraines. Puis lorsque l’arbre est mature, avec ce réseau racinaire, il est capable de stocker une quantité importante d’eau et subvenir ainsi à ses besoins pendant la saison sèche, ou d'atteindre une rivière ou réserve d'eau souterraine. Les variétés d’arbres sont plus ou moins sensibles aux périodes sèches. Plusieurs variétés sont adaptées au climat méditerranéen, et sont cultivées depuis plusieurs siècles. Beaucoup de ces variétés ont disparu, car peu rentables actuellement. Il encore possible d’en trouver dans les vieux vergers pour constituer le sien. Mais ces variétés tendent à disparaitre…

L’harmonisation du lieu

L’arbre fait le lien entre la terre, avec ses racines, et le ciel ou le divin avec ses branches et feuillage. Les lieux les plus propices à la croissance des arbres doivent être avec un bon équilibre énergétique des forces telluriques et cosmiques, d’autant plus en arboriculture. Les vergers étaient souvent implantés près des habitations, ou au-dessus des villages en montagne, ou dans les talwegs bien exposés et avec une arrivée d’eau.

 

L’histoire du lieu est aussi importante, il sera difficile d’avoir des arbres produisant des fruits sur un site où des rites funéraires étaient réalisés. Ces derniers favorisent plutôt les grands arbres longévifs. De même, un lieu soumis à des champs électromagnétiques importants sera peu favorable à l’implantation d’un verger. Un travail de réharmonisation énergétique doit être entrepris pour l’implantation d’un verger dans un lieu peu favorable : mise en place d’une pierre plantée, plantation de certaines essences d’arbres (chêne, olivier, etc.), géométrie et proportions des terrasses, etc.

 

Olivier, poirier, cognassier

L’emplacement des arbres

Les phénomènes cosmotelluriques

Il est attesté que les arbres se trouvant à l’aplomb d’un nœud du réseau H se développent de façon étrange, le tronc vrillé, courbe. L’arbre a une tendance aussi à développer des excroissances, appelées souvent cancer. De même, les arbres au dessus de cours d’eau souterrains ont tendance à développer des excroissances sur le tronc. Ces dernières constituent des points de faiblesse pour l’arbre. Il est donc préférable de planter les arbres en dehors de ces nœuds du réseau H ou d’un cours d’eau, d’autant plus qu’il s’agit d’arbres greffés. En effet, par définition, le point de greffe reste fragile tout au long de la vie de l’arbre fruitier. C’est aussi le siège de développement de maladies diverses.

Le nord du lieu

Outre les nord géographique et magnétique, la géobiologie définit aussi un nord du lieu, ou nord énergétique. Le nord du lieu peut se situer entre 45° ouest et 45° est par rapport au nord géographique. Il dépend du lieu en lui-même, et peut varier d’une parcelle à l’autre. C'est à partir de ce nord que les anciens orientaient et bâtissaient les lieux de vie pour les Hommes, les animaux et les arbres fruitiers.

 

Tous les êtres vivants ont un nord. Il est donc important de caler le nord de l’arbre avec le nord du lieu au moment de la plantation, afin d’éviter à l’arbre une adaptation supplémentaire à son nouveau lieu de vie (souvent différent de son lieu de germination en arboriculture). Des essais ont été faits sur un jeune plant d’agrume en l’orientant différemment. La « bulle » ou biochamp du jeune arbre est plus étendue lorsque le nord de ce dernier est calé avec le nord du lieu.

 

Jeune prunier, planté sur le réseau Peyré

 

La ruche

 

« Si l’abeille venait à disparaitre, l’Homme n’aurait plus que quelques années à vivre » A. Einstein.

Cette affirmation contient très probablement une part de vérité, car les abeilles constituent le principal pollinisateur des arbres fruitiers et bien d’autres plantes. Sans les abeilles, nos fruitiers fleuriraient mais ne donneraient pas de fruits… En agriculture biologique, des ruches sont disposées régulièrement pour assurer la production de fruits.

 

Il est bien connu que si une ruche est installée sur un nœud du réseau H, l’activité des abeilles est décuplée. Ce qui engendre une meilleure production de miel. Mais si la ruche y est en permanence, la colonie s’affaiblit vite car elle est épuisée. Mettre une ruche sur un nœud du réseau H est intéressant lors d’une floraison particulière pour obtenir un miel avec une dominante de la fleur visée. Une fois la floraison terminée, il faut à nouveau déplacer la ruche.

 

D’après certains géobiologues, le réseau Peyré serait bénéfique aux abeilles. La ruche positionnée sur le réseau serait plus résistantes face aux parasites et autres problèmes liés à la ruche. D’autre part des travaux et des essais sont en cours pour tester des formes de ruches qui diminuent les attaques par le varoi (parasite des larves). Il apparait notamment que les ruchers anciens, avec des proportions différentes des ruches modernes et standardisées, favorisent les abeilles qui sont moins sensibles aux différentes maladies.

 

Ruche orientée selon le nord du lieu et sur le réseau Peyré

 

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